La presse marocaine, elle, croit en ses aigles de l'Atlas pour n'entrevoir dans tous les écrits qu'une seule issue à cette partie : une victoire et la qualification de ces derniers. Aussi Oscar Fullone, qui a évacué son équipe sur El Jedida pour une mise au vert, a retrouvé la chaleur et l'ambiance de la capitale économique du Maroc depuis hier, samedi, pour être fin prêt pour ce dimanche. De son côté, Jean-Yves Chay, dont les joueurs depuis leur arrivée n'ont cessé de humer l'iode de l'air de l'Atlantique et la belle station balnéaire de Aïn Dhiab, a fait que son groupe ne pense lui aussi qu'à la qualification. Une qualification qu'il faudra aller chercher dans cet enfer promis par les Rajaouis survoltés comme ils ne l'ont jamais été. Contacté, le coach de la JSK nous a déclaré être très confiant et surtout déterminé à revenir avec la qualification : «les joueurs ont acquis une expérience à même de leur permettre de gérer toutes les situations qui se présentent à eux sur le continent. nous savons que l'on ne nous fera pas de cadeau, mais à nous de bien gérer tout cela en nous surpassant pour barrer la route à cet adversaire qui n'a plus rien à perdre.» Justement, telle une bête blessée, le Raja n'a d'autres choix que de se porter résolument à l'attaque. Une attaque qui vient d'être privée de son buteur Aloudi mais comme le soulignera là encore Chay, le Raja a plus d'une carte dans sa manche si bien que lui et son groupe ont fait fi de toutes ces informations. Pour Chay la sérénité qui règne dans son groupe le rassure et surtout l'assure d'une bonne prestation. A la question de savoir quel est le plan qu'il compte mettre en place pour contre-carrer celui de l'anti-Yacef que Fullone a certainement déjà prévu, Chay dira que le meilleur moyen de lui répondre est que Yacef marque un but. d'autant que ce dernier est bien rétabli de son entorse du genou. Comme il prévoit autre chose, à savoir faire de Yacef son joker à l'effet de déstabiliser le dispositif défensif des Rajaouis qui ont certainement prévu bien des choses pour museler Yacef qui est, à la lecture de la presse marocaine, le joueur à prendre sérieusement en charge, tant il est ce Harami que fut Achiou pour les Egyptiens. En somme, ce soir, les Kabyles soutenus par plus d'une centaine de fans, qui ont rallié Casa depuis maintenant trois jours, comptent bien faire la fête avec eux au coup de sifflet final de l'arbitre tunisien Djaâmi.