Après le limogeage del'ex-DEN, Bensbaâ Azzedine, par le MJS, la Fédération algérienne de handball a désigné à ce poste technique Labane Habib. Ce dernier, conseiller en sport, a été, depuis 2001, secrétaire général dans la même structure. A la veille de la participation de l'EN algérienne au championnat du monde. En tant que DEN nouvellement installé, vous abordez d'entrée un championnat du monde. Vos impressions... Effectivement, j'ai été installé officiellement dans ma nouvelle fonction le 6 janvier dernier, mais sachez que j'occupe le poste de DEN par intérim depuis le mois de juin 2004. A cet effet, bien que le handball n'ait malheureusement pas été retenu aux jeux sportifs arabes, j'ai toutefois suivi toute la préparation de l'EN en vue de cette compétition. C'est dire que je suis dans les rouages techniques de la fédération, et qu'à ce titre, j'ai supervisé une bonne partie de la préparation pour le championnat du monde qui aura lieu en Tunisie du 26 janvier au 6 février prochain. Le calendrier de préparation de l'EN au championnat du monde a-t-il été respecté ? Globalement, je dirais oui. Mais le retrait du handball des jeux sportifs arabes nous a fait perdre une compétition où nous devions rencontrer quatre mondialistes, à savoir la Tunisie, l'Egypte, le Koweït et le Qatar. Nous avons toutefois remplacé cette phase de notre programme par une double rencontre avec la Tunisie. Donc, nous sommes à 90 % dans les normes, même si à un certain degré, notre EN manque de compétition de haut niveau. Je vous rappelle qu'elle a participé à des tournois d'un niveau élevé en Bosnie et en Norvège et subi deux stages en Allemagne et en Hongrie. L'effectif est-il au complet ? Il faut savoir que nous avons rajeuni l'équipe nationale. Cependant, je ne vous cacherai pas qu'on a deux défections. La première concerne Labane Tahar qui traîne une blessure depuis longtemps. Il aurait pu nous rendre d'énormes services au poste de demi-centre. Nous avons eu des difficultés à lui trouver un remplaçant. La seconde, c'est celle de Saâdaoui qui s'est blessé en Norvège lors du match contre la Russie. Quel est le pronostic pour ce championnat du monde ? En vérité, ne parlons pas de pronostic, il s'agit beaucoup plus d'objectif. C'est de passer au 2e tour, mais il est clair que ce n'est pas une chose tout à fait évidente, vu la qualité des équipes de notre groupe, à savoir la Slovénie, la Russie, la Tchéquie, l'Islande et le Koweït. Aussi, il y a lieu de préciser qu'il n'y aura que trois qualifiés alors que pour les éditions précédentes, il y en avait quatre. Si nous arrivons à réaliser cet exploit, nous aurons obtenu au moins le meilleur classement qu'a connu l'Algérie à ce jour, c'est-à-dire 12e. Enfin, avez-vous eu tous les moyens pour cette échéance ? Oui, en plus de l'aide du MJS, nous avons eu le concours de deux sponsors, Henkel Algérie et Mobilis.