L'insalubrité et le non-respect des mesures d'hygiène de la part de quelques citoyens ont favorisé la prolifération des moustiques et l'émanation des odeurs nauséabondes depuis quelques vides sanitaires des immeubles. Les chaussées poussiéreuses, le manque d'espaces verts et l'embellissement qui fait encore défaut, engagent, d'après les citoyens, les responsables compétents au même titre que les citoyens qui reconnaissent l'existence des bennes à ordures et le passage régulier des services communaux pour le ramassage des ordures. La prolifération des chiens errants est un autre phénomène soulevé par les citoyens de cette partie de la ville, où l'on remarque également l'existence de chiens dits «racés» sans ceinture ou muselière, souvent en compagnie d'enfants qui n'ont pas atteint l'âge de mesurer les risques des jeux auxquels ils s'adonnent avec leurs amis. Au lieudit Ezzarsa, c'est surtout quelques marginaux et les adeptes de Bacchus qui posaient problème. Les noctambules y étaient souvent victimes d'agressions, et les habitants de cette agglomération relativement isolée trouvaient du mal à se jeter dans les bras de Morphée à cause du bruit et des rixes interminables. Ce lieu a été sécurisé récemment par les services de la Gendarmerie nationale. Benslim Faouzi, responsable de l'antenne de l'APC de la partie nord de Souk Ahras, nous a affirmé, par ailleurs, que des démarches ont été entreprises pour trouver une solution à l'exiguïté des bureaux des services de l'état civil «qui ne peuvent plus répondre au flux quotidien des citoyens demandeurs de documents», selon ses mots. S'agissant des problèmes relatifs à la santé des citoyens et de l'environnement, le même responsable a tenu à insister sur «des échos quant à l'apparition dans la partie nord de la ville, la cité Draiaia comprise, de maladies respiratoires et d'allergies dues à l'entreprise des peintures EPSA». L'existence à proximité de quelques administrations de quelques jeunes autoproclamés gérants de parkings, imposant des droits de baux aux automobilistes et se réclamant employés de l'APC, a été également commentée par Benslim qui a décliné «pour l'heure actuelle, la responsabilité de la commune», arguant que «les services de cette dernière comptent revoir le schéma des parkings existants à travers la cité aux fins de les réorganiser et mettre un terme, par ricochet à l'illégal». Le transport, malgré le nombre impressionnant des fourgons de type J9 et les taxis, est posé à la cité des 1700 Logements avec la même acuité, notamment le soir, les week-ends et pendant la saison estivale. Notons, par la même occasion, l'aménagement récent d'un terrain Matico et d'un espace commercial favorablement accueillis par les citoyens.