Les habitants de la petite ville touristique de Souk El Tenine se plaignent de plus en plus de l'absence de certains organismes publics tels que les banques, assurances et d'hôtels susceptibles de créer une dynamique économique dans ce chef lieu de daïra. « Aucune structure bancaire n'est créée à ce jour. Pourtant notre région est sensible en matière de rente en devise, car 80 % de la population vit de l'apport financier des retraités, sans compter le nombre important d'immigrés », nous déclarent des retraités abonnés de la BNA d'Aokas qui regrettent beaucoup l'absence d'une banque qui puisse soulager les milliers de citoyens qui se déplacent dans les communes limitrophes. « Les autorités doivent inciter les organismes publics à venir s'installer dans notre localité » ajoutent t-ils en estimant que les pouvoirs publics doivent porter plus d'intérêt à la commune de Souk El Tenine qu'ils estiment être digne d'être un chef lieu de wilaya déléguée. Ses atouts, défendent-ils, se situent dans le fait qu'elle est située sur l'axe Sétif-Béjaïa-Jijel et possède d'importantes potentialités pouvant lui assurer un développement tant espéré, ainsi que des parcelles de terrains pouvant accueillir des projets à ajouter aux quelques infrastructures de base existantes. Outre l'absence de quelques infrastructures dont une zone d'activités industrielles ou touristiques créatrices d'emploi, la majorité des jeunes déplorent aussi l'inexistence d'une bibliothèque communale qui puisse répondre aux attentes des amis de la lecture.