Ce recueil est préfacé par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, le ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de la Communication, Boujemaâ Haïchour, le directeur général de l'UPU Edouard Dayan et la directrice générale Mlle Ghania Houadria. Richement illustré par d'éminents artistes nationaux et étrangers à l'image de Baya, Issiakhem et Racim qui ont participé, durant toutes ces années, à la réalisation des maquettes des timbres émis, cette anthologie met en relief les différentes étapes qu'a connues l'Algérie depuis l'émission du premier timbre-poste sous l'autorité de la République algérienne démocratique et populaire le 1er novembre 1962. Cet ouvrage sera disponible dans tous les bureaux de poste du territoire national à partir de demain. «Reflet de toute l'évolution historique, culturelle et institutionnelle, ce catalogue témoigne de l'œuvre d'émancipation de l'Algérie indépendante», a écrit le ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication. «La philatélie est un moyen artistique de communication qui a su rester moderne. Elle permet de commémorer ou de célébrer aussi bien des faits historiques, des grands personnages ayant marqué leur époque que les actes de la vie quotidienne», a affirmé Edouard Dayan. La philatélie est l'art de collectionner les timbres postaux. On différencie le «vrai» philatéliste (qui a une pratique sérieuse de la philatélie) du collectionneur de timbres (qui achète des timbres), du «boucheur de case» , celui-ci possède un album pré-imprimé ou un classeur où une case attend chaque timbre émis. Son objectif est d'être complet. Il se distingue aussi du collecteur ou ramasseur de timbres (qui n'achète pas de timbre, il se contente de se fournir sur du courrier).