La RN29A, dans son tronçon reliant Boudouaou à Ouled Moussa, dans la wilaya de Boumerdès, est devenue une source d'angoisse et de colère pour les usagers de cet important axe routier. En fait, il est très étroit pour contenir le nombre croissant de véhicules, notamment des poids lourds, qui y transitent pour rejoindre les communes avoisinantes, ou la zone industrielle de Ouled Moussa. « Il devrait y avoir une déviation pour contourner les agglomérations se situant le long de la route reliant Boudouaou à Ouled Moussa. Ainsi les véhicules à destination de la zone industrielle de Ouled Moussa ne seront plus contraints d'emprunter ce chemin et il y aura par conséquent plus de fluidité et moins d'angoisse et de perte de temps pour les automobilistes et les usagers de transport en commun », nous a dit un usager de cette route. Le nombre important de commerces de gros de différents types de marchandises, tout le long de cette route, dans sa partie se situant entre le lieudit Souk El Fellah et la sortie de H'laïmia en direction de Ouled Moussa et Khemis El Khechna, aggrave la situation. « Il ne devrait pas y avoir de commerces de gros tout au long de ce chemin, car ce type d'activités attire des commerçants des quatre coins de la wilaya et même d'ailleurs, qui y viennent en nombre à bord de camions et autres véhicules commerciaux. Ceci provoque des bouchons à longueur des journées », se plaint un transporteur assurant la ligne Boudouaou-Ouled Moussa. L'état dégradé de cette route aggrave la situation. « Je me demande comment a-t-on laissé un axe routier aussi important dans cet état et comment l'on a pas pensé à l'élargir. Les nids-de-poule sont partout et des mares d'eau se forment tout au long de cette route, dès les premières chutes de pluies. La boue qui s'y forme pendant l'hiver lui confère le caractère d'un marécage. Cette route est devenue carrément impraticable et pour les automobilistes et pour les piétons », déplore un habitant de H'laïmia. « Les pouvoirs publics doivent intervenir en urgence pour mettre fin à ce calvaire », a-t-il interpellé.