Dans le cadre de la préparation de la prochaine rentrée scolaire et universitaire 2009-2010, et afin de contrer les problèmes de surcharge des classes et de déficits en termes de places pédagogiques, plusieurs nouvelles infrastructures du secteur de l'éducation devront voir le jour au mois de septembre prochain. Parmi ces structures, l'on cite notamment le nouveau pôle universitaire d'El Affroun qui ouvrira ses portes au mois d'octobre prochain avec 5000 places pédagogiques et 2000 lits. Dimanche dernier, lors d'une visite officielle, le wali de Blida a fustigé l'entreprise chinoise responsable de la réalisation de ce projet, fort important pour toute la Mitidja, à cause des retards accusés dans les différents travaux ainsi que dans le choix des fournisseurs des matériaux de construction. Pour rappel, ce projet coûtera environ 13 milliards de dinars et porte au total sur la réalisation de 27 000 places pédagogiques. Si les promesses de l'entreprise chinoise sont tenues, les étudiants en droit pourront rejoindre très prochainement leur nouvelle faculté au sein de ce nouveau campus. Par ailleurs, dans le cadre de son extension, l'université Saâd Dahleb de Blida a bénéficié de 2000 nouvelles places pédagogiques et 1000 lits à la cité universitaire des filles, à Ben Boulaïd, dans la ville des Roses. Vu le taux de surcharge des classes constaté cette année scolaire, 17 CEM sont en cours de réalisation dont 13 seront dotés de cantines scolaires. En outre, 104 nouvelles classes seront construites dans le cadre de l'extension de plusieurs établissements scolaires moyens. Ces derniers, implantés dans différentes communes, dont Beni Mered, Ouled Yaïch, Bouinan, Chiffa, Ben Khelil et Meftah, accueilleront 8000 élèves. En visitant ces différents chantiers, le chef de l'exécutif n'a pas caché son mécontentement quant à la lenteur et retards accusés dans la réalisation des travaux par certaines entreprises. Face au courroux du wali, les entrepreneurs ont fait état de plusieurs contraintes, dont essentiellement la cherté des matériaux de construction, l'absence de main-d'œuvre qualifiée, les dernières conditions climatiques ainsi que le manque de moyens financiers. Le chef de l'exécutif a ordonné que l'on remette un plan de suivi hebdomadaire des travaux jusqu'à la réception des projets. Si les retards persistent, certaines entreprises risquent de voir leurs contrats résiliés.