Evidemment, on ne cessera d'évoquer le «guet-apens» de Ilorin, mais «une meilleure programmation de leur périple en terre nigériane» (plan de vol adressé à temps, prospection à l'avance des lieux d'hébergement, d'entraînement…), aurait pu éviter «le pire». Pour en revenir au match de dimanche à Kouba, il y a lieu de signaler que Badji (le meilleur sur le terrain) et ses camarades, ont fait montre de beaucoup de combativité et de solidarité sur le terrain quand bien même c'était un groupe «radicalement» remanié qui a été mis sur pied par le coach Fabbro, évidemment désemparé par «la suspension» préméditée de six de ses meilleurs éléments. Néanmoins, l'incorporation tardive «des nouveaux capés», qui dès le premier coup d'œil semblaient manquer cruellement de compétition, même si leur prestation aura été des plus honorables à l'image de Galloul (impérial) Hosni, Belaïd et Illoul entre autres. Toute la débauche d'énergie déployée dans les 20 premières minutes où les Mouloudéens ont pu remonter un handicap de 2 buts (Zmit, puis Badache) s'est effilochée par la suite. L'autre fait saillant auront été sans conteste les différents rôles assignés à tous les joueurs quand bien même il ne s'agissait pas de leur poste habituel. Malgré tout, la troupe à Fabbro récupéra ses forces dans les douze dernières minutes et put retrouver son souffle qui lui permit de remettre les compteurs à zéro (réalisation signée Sidibé). Mais elle ne put aller plus loin. La séance des tirs au but leur a été tout aussi fatale après les ratages de Bouguèche et Illoul; et là nous ouvrons une parenthèse pour signaler que la cage des gardiens de but était munie de filets troués que le referee tunisien s'est vu obligé de raccommoder lui-même suite à la «sortie» de balles tirées par les joueurs des deux camps (Galloul et Obada) hors de la cage après avoir traversé les filets en question. Pour Fabbro, «cette qualification s'est jouée sur un coup de dé», et il doit en tirer les enseignements nécessaires pour redresser la barre du Doyen. Il a certainement découvert qu'il avait entre les mains «deux équipes» aussi compétitives l'une que l'autre, et que désormais, il n'aura plus droit à l'erreur.