Sur fond de littoral de la face maritime extrême est de l'Algérie, la Coquette est un cadre idéal pour tenter de redynamiser le tourisme. Comment commencer, autrement, l'inventaire d'une ville si ancienne où sont passées tant de civilisations. Les diplomates ont été précédés par des représentants de la ville de Dunkerque, le plus grand port industriel de France. Ces visites et bien d'autres illustrent bien toute la facilité d'appréhender la personnalité, l'originalité et les atouts d'une ville belle et hospitalière. Annaba, creuset de la modernité et ville de brassage, profitera de la présence de ses illustres hôtes pour plaider la cause du tourisme algérien. C'est dans ce contexte que du côté des services de l'APC et de la wilaya on s'active à mettre en place, à réhabiliter, à embellir et à décorer tout ce qui peut donner un plus à la beauté des lieux. Ces hôtes auront à vivre le battement des cœurs de ces milliers d'estivants évoluant sur le grand boulevard. Ils pourront entendre ces dames habillées d'un péplum de soie et de dentelles leur raconter la légende de Aïn Bent Soltane, l'histoire millénaire des ruines d'Hippone ou la ferveur bônoise à faire de chaque jour une fête ? Il s'agit là de morceaux de choix dans l'inventaire inépuisable des découvertes de l'été qu'offre, du sommet de l'Edough à la baie ouest de Chetaïbi, la wilaya d'Annaba. Il sauront que Chetaïbi, le village mythique du littoral d'Annaba encore vierge de toute découverte, tient la vedette chaque été. La cité nichée au creux de la plus belle baie au monde a un petit port et des plages qui contribuent à sa notoriété touristique. L'Edough et Aïn Barbar, itinéraire d'arrière-pays, les séduiront. Avant de rejoindre El Kala et Jijel, les 40 hôtes auront à découvrir d'autres sites sur l'ensemble du territoire de la wilaya. Et même si pour le moment les capacités hôtelières sont encore insuffisantes et l'environnement laisse à désirer, il suffirait qu'ils vivent la nature et la beauté d'Annaba pour être conquis.