Renforcement des parcs communaux Entrant dans le cadre du programme initié par le ministère de l'Intérieur, il a été décidé de renforcer les parcs communaux en les dotant de moyens supplémentaires pour faciliter aux agents de la voirie les tâches qui leur sont dévolues, à savoir l'assainissement des cités. Ainsi des tracteurs, des remorques et des bennes tasseuses ont été affectés à 12 communes. En tout, ce sont 6 tracteurs, 7 remorques et 8 bennes tasseuses qui ont été réparties aux communes, surtout celles d'Oum El Bouaghi, Aïn Babouche, Aïn Beïda, Aïn M'lila et Aïn Fakroun. Les petites communes, comme El Amiria, Ouled Hamla, Aïn Kercha, Souk Naâmane, Belalla et Henchir Toumghani ont bénéficié d'une benne tasseuse, à l'exception d'El Amiria qui s'est vu octroyer une remorque. Un scanner pour la wilaya Enfin, la chose est décidée par les autorités de doter l'hôpital Med Boudiaf du chef-lieu de wilaya d'un scanner. A cet effet, une enveloppe de 3 milliards a été débloquée sur les fonds de la wilaya pour l'acquisition d'un scanner, ce qui permettra à la population une économie de temps et d'argent. Par le passé, les patients étaient obligés de faire de longs déplacements vers les CHU de Annaba ou de Constantine. En somme, des déplacements coûteux et parfois désagréables. Cela dit, au niveau de certains hôpitaux, on ressent grandement le manque de spécialistes, entre autres les gynécologues, les pédiatres et les ORL. Dans le meilleur des cas, des spécialistes signent des conventions avec les hôpitaux pour ne servir qu'à certains moments, ce qui n'est pas pour améliorer la situation sanitaire, d'autant que des fois, on recourt aux évacuations pour les grandes urgences. Drôle de kiosques Le fait n'est pas nouveau, puisque déjà par le passé, ont fleuri un peu partout des tables garnies de toutes sortes de cigarettes. Généralement, ce sont des jeunes sans travail qui ont investi ce créneau. Avec le temps, les « propriétaires » se sont établis, se permettant même de construire de petites baraques en forme de kiosque. Le phénomène a été remarqué partout, particulièrement à Meskiana où le chômage semble atteindre des proportions inégalées. Ces constructions insolites et même illicites ne dérangent personne. Au contraire, faute de solution de rechange, les autorités laissent faire. « N'est-ce pas bien de gagner de cette façon sa croûte, que de verser dans la délinquance ? », nous dit une vieille personne. Toutefois, la prolifération de ces kiosquettes défigure l'environnement, sachant déjà qu'un peu partout poussent des dépotoirs à ciel ouvert. Ici et là, on s'accommode bien de l'insolite et de l'incongru, lesquels se sont incrustés dans le paysage et la quotidienneté. En attendant des solutions radicales...