Ce programme peut encore s'étaler en longueur», affirment des élus à l'APC. «Les appartements ont été squattés et ils sont devenus des ghettos», précise le P/APC. Cette situation incommode les propriétaires de ces logements et les pouvoirs publics, surtout lorsque l'on sait les difficultés rencontrées par ces derniers pour dissuader les squatters. Interrogés sur les raisons de ce blocage, les élus avancent le problème de financement. «Tout d'abord, il y a des logements auxquels on a alloué des sommes colossales, mais en réalité les entrepreneurs n'ont construit que les poteaux», précise le P/APC. Des logements qui ont été implantés à côté de la RN 1 «posent également un problème de sécurité», ajoute-t-on. Les responsabilités dans cette mauvaise gestion de la réalisation de ces logements n'ont jamais été situé. Selon les élus, les autorités ont été sollicitées à régler ce problème, en vain. Par ailleurs, la commune d'environ 100 000 habitants vient, disent-ils, d'afficher la liste des bénéficiaires des 30 logements sociaux sur une demande de plus de 8000. «C'est vrai qu'on n'a reçu que 56 recours, mais l'offre reste de loin insuffisante. On aura besoin d'un quota beaucoup plus grand». Birkhadem a bénéficié également d'un programme de 200 logements et la direction de logement de la wilaya est en train de chercher le site. Le problème du foncier se pose avec acuité dans cette commune, souligne le P/APC. «Il retarde son développement et porte un préjudice aux recettes de la commune», conclut-il.