L'acheminement des matériaux de construction pour les résidants de la casbah d'Ighil Ali (l'ancien village Tazayart) relève du parcours du combattant. L'exiguïté et les aspérités des ruelles font que les moyens de transport ne peuvent pas y circuler. Ce qui contraint les habitants à transporter les matériaux de construction sur des centaines de mètres, à dos de mulet ou par brouette. Ce problème dissuade beaucoup de ménages qui espèrent effectuer des travaux de confortement ou de reconstruction, eu égard aux dépenses supplémentaires que cela leur occasionne. Entre une habitation trop vieille et le manque de moyens financiers, les résidants déshérités n'ont d'autres choix que de faire une demande de recasement et attendre, tout en essayant de rafistoler leurs maisons, avec les moyens dont ils disposent.