Le programme des 100 locaux, dont la commune d'Aït Yahia Moussa a bénéficié, à l'instar des autres communes de la wilaya de Tizi Ouzou, tarde à se concrétiser. Le retard accusé dans la livraison de ces locaux a poussé à l'apparition, ces dernière années des baraques de fortune, implantées anarchiquement au chef-lieu de la commune. « On attend avec impatience ces locaux, cela nous permettra d'avoir un boulot stable, et de finir avec cette situation incertaine », a estimé un jeune chômeur de la commune. Ce projet tant attendu par les jeunes chômeurs de cette localité, dont le nombre ne cesse d'augmenter, pourrait leur être une bouffée d'oxygène. Il reste la seule alternative pour les faire sortir de leur marasme, et leur permettre de finir avec cette oisiveté qui les guette quotidiennement. Le programme des 100 locaux en question, inscrit depuis 2006 est affecté à deux sites distincts. Le premier site, localisé à proximité de la mosquée au niveau du chef-lieu de la commune et où les travaux sont en cours de réalisation, doit accueillir 53 locaux. Le second site, derrière l'actuel siège de l'APC, abritera le reste. Mais les travaux de ce dernier site sont depuis plusieurs mois à l'arrêt sans que l'on sache les raisons. « Les services des travaux publics sont les seuls à décider de la suite de ce projet », indiquent les responsables locaux. Les chômeurs ne cessent de s'interroger sur les raisons de ce retard énorme. A défaut des programmes de développement et d'investissement, dont la commune souffre énormément, les rangs des chômeurs ne cessent de s'élargir. La commune d'Aït Yahia Moussa, pauvre et déshéritée, demeure toujours dépendante des subventions de l'Etat.