Près de trois cents personnes, encadrées par d'anciens cadres du parti, à l'image du député Mohamed Cheïkh, du sénateur Chaâbane Sari, des ex-coordinateurs Hamza Bouakel, Djamel Zerga, Hadj Abdelkader et des militants se sentant marginalisés, ont organisé une réunion à l'hôtel Agadir pour « dénoncer la politique d'exclusion et de marginalisation des cadres, des militants sincères et des compétences de la formation politique d'Ouyahia ». Dans un communiqué signé à l'issue de l'assemblée, les protestataires mettent à nu le « non-respect du statut, du règlement intérieur et des instructions émanant de la direction du parti. Il n'est un secret pour personne de savoir que le RND est en proie à des dissensions graves dans la wilaya de Tlemcen. Le responsable de cette division est l'actuel coordinateur de wilaya et nous mettons à témoin les hautes instances de notre parti et les militants des conséquences découlant de cette situation ». Les organisateurs de cette réunion « rappellent à l'ordre nos camarades frustrés de rester mobilisés pour remettre sur les rails notre parti ». Les « rebelles » attendent une réaction du secrétaire national du RND pour apaiser la colère et redonner au parti ses lettres de noblesse.