Sa situation géographique, s'ouvrant sur la wilaya de Béjaïa et sur celle de Bouira, en passant par le col de Tirourda, faitt que cette commune reste un transit permanent pour les commerçants et un point stratégique pour toutes sortes d'activités comme le tourisme de montagne, l'investissement dans le domaine de l'immobilier, l'élevage… Elle abrite aussi des sites naturels attrayants, comme la grotte du Macchabée, le village originel de Lala Fatma n'Soummer, Ouarja, ainsi que Tachkirte, un lieu historique, où sont tombés les soldats du général Randon lors de la bataille menée par l'héroïne en 1857; cet endroit est situé en plein chef-lieu. La commune vient de bénéficier d'un réseau de distribution en gaz de ville de 56 km, d'une capacité de 1250 branchements. D'un délai de réalisation de 12 mois, le projet va toucher le chef-lieu communal et les villages situés sur l'axe routier de la RN15, à savoir : Tiferdhoudh, Tazoult, Tavouhsante et Ouarja. Pour le P/APC d'Abi Youcef M. Hami : «Nous espérons une rallonge du réseau d'au moins 10 km afin de toucher tous les villages…» Par ailleurs, plusieurs réalisations d'intérêt public ont été opérées, notamment une annexe de la formation professionnelle, celle-ci a été réceptionnée mais demeure en attente de moyens humains et logistiques. Idem pour le centre culturel, celui-ci a été achevé, mais il attend toujours sa dotation en matériel pour un fonctionnement effectif. Dans le cadre de la prise en charge des jeunes, une salle de sport ouvrira incessamment ses portes, après avoir subi une rénovation. A cela s'ajoute le projet d'un complexe omnisport à Thizi L'Djamâa, une éminence de la région. Le projet est en état d'avancement mais demeure bloqué suite à un litige qui risque de perdurer et de compromettre une réalisation ambitieuse, ce qui pénalisera sûrement les jeunes de la localité. Pour notre interlocuteur : «Nous avons engagé une procédure judiciaire dans l'espoir de débloquer la situation», Il rappelle toutefois que «c'est un honneur pour nous de pouvoir réaliser un tel projet au profit de notre jeunesse.» Dans le même cadre, tous les villages ont bénéficié d'un foyer de jeunes à l'exception de deux d'entre eux à cause du manque d'assiettes, explique-t-il. Sur le plan éducatif la commune a pris l'initiative d'améliorer l'état des écoles primaires en accordant à ces structures quelques moyens logistiques, pouvant améliorer le repas des élèves. Entre autres, la réalisation d'une autre école au chef-lieu d'Abi Youcef a été inscrite. Il est aussi prévu la réalisation d'une polyclinique au centre communal, ce qui est très attendu par la population. Evoquant le problème du foncier, le P/APC d'Abi Youcef estime que les assiettes dont dispose la commune restent saturées. «A cet effet, il est très important de récupérer certains terrains exploitables, notamment du côté de Thizi L'Djamâa, où une assiette d'une superficie de 27 hectares est utilisée comme décharge publique, ce qui est inadmissible. Une telle surface devrait pouvoir accueillir des projets et d'éventuels investisseurs plutôt qu'être noyée dans les immondices. En plus, le lieu est situé à seulement 20 m du lycée polyvalent d'Iferhounène et à quelque 30 m du nouveau complexe omnisport !», nous dit M. Hami. En pleine extension, la commune d'Abi Youcef représente un exemple de développement durable, ce qui est sans doute un progrès sensible vers un avenir prometteur, notamment dans le cadre de la prise en charge des jeunes et du logement rural. Seul problème, le manque de projets créateurs d'emplois. «Nous sommes dans une région montagneuse et accidentée, ce qui ne favorise pas l'exploitation industrielle, qui est la seule, à notre avis, à pouvoir absorber le chômage ambiant….», conclut le P/APC.