Les terres sises en aval de la rivière Assif El Djamâa, relevant de la commune d'Aokas, risquent d'être emportées un jour par les eaux de l'oued qui n'est pas endigué. Ces terres, qui relèvent du domaine Bensaïd et qui sont parmi les plus fertiles de la région, sont exposées à ce risque depuis que la bande boisée, jouant le rôle de rempart contre les crues et qui les sépare de la rivière, a été défrichée par les agriculteurs. Ainsi, devant l'absence de ce couvert végétal, plus d'un hectare de terres agricoles a été emporté par les eaux lors des crues de l'année écoulée et de celle au cours, selon notre source. Des agriculteurs interpellent les services concernés en signalant qu'il est plus qu'urgent de freiner cette érosion qui risque d'emporter d'autres terres environnantes. « Malgré les conséquences désastreuses qu'ont provoquées les deux dernières crues rien n'a été fait pour remédier à cela. Ces terres risquent de disparaître totalement et ce sera une perte pour le secteur de l'agriculture » nous déclare, avec amertume, Fatseh, un agriculteur de cette région.