La session extraordinaire de l'APC de Sidi Bel Abbès, qui s'est tenue hier sous la présidence du premier responsable de la ville, « pour donner dans les meilleurs délais un prolongement concret aux différentes décisions entérinées précédemment », selon les termes employés par un élu, a été consacrée surtout à la finalisation de plusieurs délibérations restées en suspens. Au-delà de l'ordre du jour de cette session, il était plus question, au plan politique, de remettre les pendules à l'heure après les résultats de l'élection présidentielle et « l'épisode » du secrétaire général de l'APC officiellement relevé de ses fonctions. La cohésion recherchée au sein de l'assemblée communale demeure un souhait partagé entre les différents courants politiques, laisse-t-on entendre de part et d'autre. Ce qui n'est pas une mince affaire puisque, selon des sources bien informées, il s'agit d'aplanir nombre de questions pour lesquelles les élus du FLN notamment ont du mal à trouver un large consensus. Toujours est-il que les élus ont passé en revue, hier, plusieurs sujets relatifs à l'organisation et la réglementation au niveau de l'hippodrome et la nécessité de codifier et de responsabiliser les différents intervenants pour une meilleure prise en charge du site. Assurer la rentabilité du centre équestre et la définition des champs d'intervention de chaque partie (associations, APC et particuliers) ont également fait l'objet de débats. Par ailleurs, le volet patrimoine, particulièrement le recensement des biens immobiliers appartenant à la ville et la régularisation de la situation de certains gérants de kiosques ayant fait l'objet de démolition ou de délocalisation pour des raisons diverses, a été examiné par l'assemblée. Sur un autre registre, l'assemblée a débloqué 600 millions de centimes au titre du budget supplémentaire de l'exercice 2004 pour le club phare de la Mekerra, l'USMBA. Selon les élus, cette subvention a un caractère urgent au vu des difficultés financières énormes auxquelles font face les nouveaux dirigeants du club. Pour sa part, l'IRMBA, association sportive dont les « déboires » ont été largement commentés par les élus, a bénéficié de 300 millions de centimes.