Créé par arrêté du wali d'Alger, l'établissement d'hygiène urbaine d'Alger (Hurbal) est une structure de wilaya dont la mission principale est la prévention contre les maladies à transmission hydrique. Plusieurs endroits vecteurs de maladies, comme les caves sont été pris en charge par les équipes d'Hurbal, dans le cadre de la lutte antilarvaire. « L'Hurbal a engagé la lutte antilarvaire dans 900 caves à travers les 21 communes de la capitale qui nous sont imparties. Presque 2000 caves sont recensées par ailleurs, souligne le directeur de l'Hurbal, M. Makhoukh. L'opération se fait plus tôt que prévu par nos brigades. Elle est souvent engagée en février. Cette année, on l'a entamée un mois auparavant. » La direction de la rampe Arezki Louni constate un mieux cette année : « L'opération est menée plus tôt et permet de casser le cycle d'évolution des larves. On constate moins de moustiques. » De grands ensembles connaissent ces problèmes tels les nouvelles cités AADL dont les caves ne sont pour certaines pas contrôlées. Salim. M, qui habite au site AADL de Sebbala, sur les hauteurs de la capitale, en a eu à souffrir, bien que n'habitant pas dans aux premiers étages. En dépit de ses « appels incessants », la cave de son immeuble est restée inondée, et les traînées émanant des égouts sont devenues importantes en hiver. « Ces eaux disparaîtront d'elles-mêmes, sans que personne intervienne. La gestion de ces espaces doit être assurée durant toute l'année », explique le résidant. Des difficultés sont renconrées par les brigades mobiles de l'Hurbal. « Nos agents ne peuvent accomplir leur travail. Ils trouvent souvent des caves fermées, d'autres occupées. Les eaux stagnent dans certains endroits auxquels on n'a pas accès, comme les villas fermées, ou encore les magasins dans lesquels des réseaux sont cassés », signale M. Makhoukh qui fait remarquer que des citoyens font appel aux services de l'Hurbal qui « se fait fort de venir en aide aux habitants ». Un numéro est mis à la disposition de la population : (021/973160).