Le rédacteur en chef du magazine The Atlantic, Jeffrey Goldberg, tente de faire éclater un scandale à propos de la fuite d'informations concernant les frappes militaires américaines au Yémen, car il est un détracteur du président américain Donald Trump. C'est ce qu'a écrit la porte-parole de la Maison-Blanche, Karoline Leavitt, sur le réseau social X. «The Atlantic a reconnu : il ne s'agissait pas de «plans militaires». Toute cette histoire était une nouvelle mystification, écrite par un détracteur bien connu de Trump, adepte du sensationnalisme», a-t-elle indiqué. Le 24 mars, Goldberg a publié un article dans lequel il rapporte que le 11 mars, il a reçu une demande de connexion au service de messagerie Signal d'un utilisateur surnommé «Mike Waltz». Deux jours plus tard, le journaliste a été ajouté à un chat de groupe où des membres de l'administration américaine discutaient des frappes au Yémen. Selon Goldberg, le 15 mars, un utilisateur portant le surnom de «Pete Hegseth» (nom du secrétaire à la Défense) a publié un message contenant des détails sur les frappes à venir contre les Houthis du mouvement Ansar Allah au Yémen. Ce message mentionnait notamment les cibles, les armes utilisées et l'heure prévue pour les frappes, qui, selon Goldberg, a coïncidé avec l'heure à laquelle les premiers messages sur les bombardements ont été publiés sur les réseaux sociaux. Le président des Etats-Unis, Donald Trump, a déclaré qu'aucune donnée classifiée n'a été partagée dans ce groupe. Il a souligné qu'il maintenait sa confiance envers tous les membres de son équipe de sécurité nationale, y compris Waltz, malgré le scandale autour de la fuite d'informations. Waltz, de son côté, a affirmé qu'il ne savait pas pourquoi Goldberg avait été ajouté à ce groupe privé.n