«Du délestage de l'électricité, nous sommes passés au rationnement d'eau», ironisent-ils.Du côté des responsables de la direction de wilaya de hydraulique (DHW), principal organisme chargé de la réalisation et de la gestion des forages, les principales nappes d'eaux qui alimentent ces localités sont des nappes alluvionnaires alimentées à partir des eaux de pluies qui, cette année, n'ont pas été au rendez-vous pour renflouer les réserves de cette denrée vitale. en plus de la construction des digues au niveau du barrage de Koudiat Acerdoun dans la commune de Mâala, empêchant les eaux de l'oued Isser, qui est le plus important de la région, d'atteindre la région de Boulerbah, pour alimenter les nappes phréatiques. En contre-partie, ces derniers assurent que ces deux communes seront prioritaires dans le raccordement au nouveau réseau en cours de réalisation et qui sera alimenté à partir du barrage de Koudiat Acerdoun au début de l'an 2010. En attendant cette date, et devant le laisser-aller des élus locaux qui livrent leurs citoyens sur un plateau en or aux propriétaires de tracteurs agricoles et camions reconvertis en vendeurs ; les citoyens aux ressources financières limitées ont repris les vieux réflexes consistant à aller chercher l'eau là où elle se trouve, à l'aide des jerrycans que certains avaient mis au placard depuis 2002, date de la mise en services des forages actuellement asséchés.