Pour le boss de l'équipe frontalière, Boualem Lalam : «Déjà une semaine avant cette rencontre, les Relizanais criaient à la vengeance. Pourquoi ? Simplement, la saison passée, nous avions refusé d'arranger le match. Et jeudi dernier, nous avons vécu l'enfer, six de nos joueurs et un de nos dirigeants ont été agressés. La rencontre a été interrompue deux fois pour envahissement de terrain, comme mentionné sur la feuille du match par l'arbitre. Nous avons adressé un rapport à la fédération et nous attendons la réponse.» Pour Ghezzar Saïd, dirigeant : «Déjà aux vestiaires, nous avions su ce qui nous attendait en étant accueillis par des matières fécales sur le terrain. Quand nous avons égalisé, des supporters et des dirigeants, comme en transe, nous ont agressés. Bizarrement, le délégué du match n'a rien signalé.» Le co-entraîneur Zemali dira : «Avec ce type de comportement des Relizanais, personne ne peut gagner chez eux.» M. Djeradi, co-coach, dépité, abonde dans le même sens : «Ce qui est désolant, c'est ce comportement inconcevable des dirigeants, à leur tête, le sieur Mégueni qui se dit hadj,». Le joueur Benmiloud, encore sous le choc, soulignera : «En tant que joueur, dans pareilles conditions, je ne peux pas jouer un match, je pense à ma vie d'abord.» En conclusion, Boualem Lalam a indiqué : «Ce n'est pas avec ces dirigeants que le Rapid de Relizane retrouvera sa place d'antan dans le gotha national. En tout cas, pour le match retour, les Relizanais seront invités à déjeuner et ils seront bien accueillis. Je leur rappelle que Maghnia est une ville algérienne connue pour son hospitalité et le fair-play de ses sportifs.»