La situation dans la région du Sahel est des plus préoccupantes. Mourad Medelci, ministre des Affaires étrangères, l'a souligné hier en marge de la Journée de l'Afrique, fêtée à la résidence El Mithaq, à Alger. Il précise ainsi que les experts se penchent dessus et « un travail » est engagé pour trouver des solutions efficaces pouvant assurer une paix durable dans la région. Les efforts des différents pays de la région se multiplient et se conjuguent afin d'arriver à pacifier cette partie de l'Afrique, a-t-il déclaré. Le ministre affirme que ce « travail engagé » sera couronné d'un sommet entre les chefs d'Etat des pays de la région. Un sommet dont la date n'a pas été encore fixée, a-t-il précisé. Questionné sur le nouveau texte de loi français examiné hier en Conseil des ministres relatif à l'organisation des indemnisations des victimes des essais nucléaires français effectués en Algérie (1960-1967) et en Polynésie (1967-1996), M. Medelci a indiqué qu'il s'agit d'« un aspect positif », concernant le traitement de ce dossier. Selon lui, le fond du travail relatif aux essais nucléaires en Algérie se fait au plus haut niveau de l'Etat. « Nous avons lancé ensemble avec les Français un travail sur les retombées de ces essais négatifs, malheureux et désolants. Le président de la République a eu à discuter de ce dossier avec son homologue français Nicolas Sarkozy lors de sa dernière visite en Algérie. « Nous sommes ainsi pleinement engagés pour traiter ce dossier », a souligné le ministre. Interrogé sur le nombre de victimes algériennes de ces essais, M. Medelci n'a avancé aucun chiffre, refusant d'ajouter à la « confusion ».