Les habitants du village Bezzit-bas, Imouchnène et Ath Saïd Ouali ont observé à la fin de la semaine écoulée un rassemblement, au niveau du CC5 pour protester contre l'arrêt des travaux de bitumage de ce tronçon routier. C'est l'ancien président de l'association Tagmat, M. Ali Hamadi, qui informera les citoyens des différentes localités desservis par cette route, que l'entreprise réalisatrice, était en train de déménager son matériel. Les travaux auraient été donc interrompus pour la deuxième fois, sans la vigilance des citoyens. Rappelons que ce chemin communal devait être bitumé il y a de cela plus d'une année. Environ un sixième du parcours avait été réalisé puis ce fut l'arrêt. Il y a une dizaine de jours, les travaux ont été repris mais très lentement, un jour sur deux. Les ouvriers de l'entreprise affirment avoir reçu l'ordre de déplacer les machines (une goudronneuse, un finisseur et deux compacteurs à cylindres) vers la localité de Tighilt n'Seksou dans la commune de Haïzer où ils devaient continuer les travaux de bitumage d'une autre route, elle aussi, à moitié faite. A cet effet, un porte-char a été déplacé, mais les habitants des différents villages ont empêché l'opération. « C'est ce genre de pratiques qui pousse les jeunes aux émeutes, aux suicides et la harga », affirmera M. Mohamed Kessari. Le vice-président de l'association Tagmats, M. Hamid Moussouni, entreprendra d'organiser des tours de veille pour la nuit, afin que le matériel ne puisse pas être déplacé à ce moment-là. Il insistera sur la mobilisation de tout le monde jusqu'à ce que le bitumage soit entièrement fini.