Annaba De notre bureau Pour éviter l'affrontement, ces derniers n'ont pas répondu à la provocation. Selon plusieurs sources, la colère des manifestants a été attisée par la rumeur de l'existence de postes d'emploi que Coojal, l'entreprise japonaise chargée de la réalisation d'un tronçon de l'autoroute Est-Ouest, aurait proposés pour le recrutement. Cette liste aurait été établie par les élus de l'APC saisie par l'Anem. D'autres sources affirment que l'APC leur a signifié qu'elle ne dispose pas de contrats dans le cadre des dispositions d'insertion professionnelle (DAIP). «Nous vivons dans une commune où le chômage touche la majorité de sa jeunesse. Malgré la présence d'une importante entreprise comme Coojal, les postes d'emploi ne sont offerts qu'aux proches des autorités locales. Même si le dispositif d'appui et d'insertion professionnelle existe, celui-ci n'a pas profité aux habitants de notre commune. Nous sommes juste bons pour voter pour Bouteflika», expliquera un jeune rencontré sur le lieu de la manifestation. Du côté de l'administration locale, on affirme que les préoccupations des jeunes sont prises en charge. «A chaque fois, nous transmettons les convocations transmises par l'Anem. La procédure telle que définie par le chef du gouvernement et par le wali a été toujours respectée à la lettre tant par les dirigeants de la société Coojal, de l'Anem que par notre APC», a précisé notre interlocuteur.