Cette solution est venue après les maintes tentatives, vaines, pour l'implantation d'une décharge au niveau de quelques endroits jugés plus adéquats par rapport à d'autres. Mais toutes ces démarches ont été avortées par l'opposition de la population locale qui rejette la proximité d'une décharge refusant de «subir ses effets néfastes». De ce fait, le lit de l'oued Agrioune, qui semble s'être imposé comme dernier recours, constitue l'endroit «idéal» pour débarrasser la commune de ses déchets, du moment qu'à chaque crue il ne reste aucune trace de cette décharge car le flot des eaux charrie à chaque fois les déchets vers la mer. «Je reste sidéré devant le silence des instances concernées par cette atteinte à l'environnement qui s'exerce au quotidien et en flagrant délit sans qu'aucun ne bouge pour au moins dénoncer ce comportement des plus condamnables. Il n'y a pas que la commune de Taskeriout qui procède de la sorte, même celles d'Aït Smaïl, Darguina et Souk El Tenine jettent leurs déchets sur le lit dudit oued» s'indigne, M. Haddad, président de l'association pour la préservation de l'environnement.