La Zambie et l'Algérie disputeront demain, à Chililabombwe, un match important mais pas décisif pour la qualification à la Coupe du monde 2010. En effet, après le rendez-vous de samedi, il restera 9 points en jeu. Même l'Egypte que beaucoup se sont empressés « d'éliminer » n'a pas encore dit son dernier mot. Les Verts seraient bien inspirés de ne pas se laisser trop bercer par les sirènes qui leur annoncent qu'ils sont les plus beaux, les meilleurs et qu'ils sont, déjà, aux portes du Mondial sud-africain. Petit retour en arrière : dans les éliminatoires de la CAN Ghana 2008, les partenaires de Antar Yahia avaient réalisé un bon parcours aller et semblaient avoir fait l'essentiel en tenant en échec la Guinée (0-0) chez-elle. A la fin de la phase aller, la sélection algérienne était en pole position. Résultat (final) des courses : la sélection, à l'époque drivée par Jean Michel Cavalli, s'est complètement effondrée, cédant le passage à la Guinée. Ce scénario cauchemardesque peut se reproduire d'ici la fin des éliminatoires combinées CAN et Coupe du monde 2010, c'est-à-dire à la mi-novembre 2009. Dans le contexte particulier de la rencontre de samedi, les Zambiens ne sont pas mal lotis. Partis dans la peau d'outsiders du groupe C, les joueurs du Français Hervé Renard se retrouvent, à la veille de la clôture de la première étape de la poule, dans l'habit de favoris après le probant match nul (1-1) obtenu devant l'Egypte au Caire et à quelques heures de la confrontation avec les Verts. Le coach de la Zambie a allumé la mèche de la guerre psychologique en envoyant des piques à son collègue Rabah Saâdane. L'ambiance promet d'être « joyeuse » après les amabilités de l'entraîneur de la Zambie. Demain, après le match, et quelle que soit son issue, aucune des deux sélections ne sera déjà qualifiée à la Coupe du monde. Tout juste si le vainqueur aura pris une (sérieuse) option pour ce merveilleux voyage pour lequel les Pays-Bas, l'Angleterre, le Japon et la Corée du Nord ont déjà composté leur billet. Une dernière remarque : il faut garder un œil sur les hommes en noir. Surtout ceux qui sont à l'article de la retraite, à l'instar de celui qui dirigera la rencontre Zambie-Algérie.