L'assemblée générale ordinaire de la ligue régionale de football a eu lieu ce lundi au siège du centre de loisirs scientifiques de Saida pour présenter les bilans moral et financier. La ligue sportive gère les équipes des régions de Saida, Mascara, Tiaret, Tissemsilt, Naama et Bayadh. Le quorum était juste atteint puisque sur les 82 membres qui constituent l'assemblée, 42 étaient présents. Les bilans moral et financier furent approuvés à l'unanimité. En l'absence du président Saïd Amara, pour des raisons de santé, le secrétaire général Hamou Berrezoug s'est longuement évertué pour insister sur l'application de la réglementation, des textes et lois qui régissent le football algérien tout en insistant sur le fair-play et la lutte contre la violence dans les stades. Il ressort du bilan du deuxième semestre 2008 que le nombre total des licences, toutes catégories confondues, est de 6 864 dont 1 624 pour les équipes seniors. La commission régionale de discipline durant la période du 1/07/2008 au 31/12/2008 fait état pour toutes les catégories confondues de 1 400 avertissements, 191 expulsions et 32 signalés pour les joueurs, 12 expulsions et 7 cas signalés pour les dirigeants et pour les terrains, l'on a recensé 6 pour les jets de projectiles, 4 envahissements de terrains. Le total des amendes infligées aux divers clubs pour entorses à la réglementation et mauvais comportement s'élève à 1 193 500,00 DA. La situation financière de la ligue régionale, au 31/12/2008, se résume comme suit : le solde début période est de 4 103 058,86 DA, les recettes globales s'élèvent à 22 219 250,00 DA ; quant aux dépenses globales, elles sont de 17 059 289,04 DA. Pour les divers, le secrétaire général a mis l'accent sur les décisions draconiennes qui vont être prises par la ligue nationale de football dorénavant. « Il faut que les dettes régionales et de wilayas contractées soient épurées. Les clubs qui ne payent pas seront éliminés et leurs responsables traduits en justice. La ligue régionale de Saida est classée première pour les dettes. Il y a un club qui n'a pas payé ses engagements depuis quatre ans ». Et de conclure : « Nous ne pouvons plus tolérer cela ».