– Le nouveau président du Comité olympique algérien revient, entre autres, sur la participation des athlètes algériens aux Jeux méditerranéens. Est-ce que les objectifs à atteindre aux JM sont ceux du COA ou ceux du MJS ? – A partir du moment où la désignation des disciplines qui participeront aux JM a été confiée à une commission sous la tutelle du MJS, on ne peut s'approprier les résultats des athlètes. Ceci dit, les objectifs assignés reviennent au MJS et aux différentes fédérations. Ma mission, en tant que président du COA est de désigner le chef de la délégation algérienne et son adjoint, en plus de veiller à ce que tout soit mis en place pour que le déplacement de nos athlètes se passe dans de bonnes conditions. – Est-ce que vous pensez que le MJS a mis la pression au COA pour élire un président dans la précipitation afin d'éviter le retrait de l'Algérie des JM ? – Il n'y a pas eu de pression de la part du MJS ni de qui que ce soit. Le COA a tenu à organiser cette élection dans l'objectif de ne pas être sanctionné car la date butoir était fixée pour le 13 juin, sinon on aurait été hors course. Par ailleurs, ma première opération était de signer l'engagement des athlètes aux JM pour assurer leur participation. – Le Comité international olympique a chargé une commission d'enquête sur les conditions du déroulement de l'assemblée générale… – Nous nous sommes déplacés à Lausanne (Suisse) au siège du Comité international olympique (CIO), le secrétaire général du COA, Mohamed Naïdji, le président du COA par intérim, Toufik Chaouche-Teyara et moi-mêm afin de présenter un compte rendu sur les élections. Le CIO a, certes, mis en place une commission d'enquête, mais dans le but de réintégrer les parties qui ont boycotté l'assemblée générale élective (AGE), et d'étudier les possibilités de réorganiser le Comité olympique algérien.