La reprise de l'opération de réhabilitation de l'hôtel El Aurassi a été adoptée par l'assemblée générale ordinaire de la Spa EGH El Aurassi. Dans ce cadre, il a été décidé de prélever sur la réserve facultative un montant de 390 000 000 DA destiné au financement des travaux. La reprise de l'opération de réhabilitation de l'hôtel El Aurassi a été adoptée par l'assemblée générale ordinaire de la Spa EGH El Aurassi. Dans ce cadre, il a été décidé de prélever sur la réserve facultative un montant de 390 000 000 DA destiné au financement des travaux. Telles sont les informations parues dans les encarts publiés dans la presse nationale. Le contrat initial signé avec le groupement turc KEF sera réactivé après avoir eu l'autorisation du Premier ministre. L'objectif est de « mettre l'hôtel au niveau du standing international ». Le chiffre d'affaires global réalisé par l'entreprise à fin 2008 s'élève à 1958,7 millions de DA contre 1792,3 millions de DA en 2007. Cette progression est due essentiellement à une amélioration plus marquée en matière de restauration malgré des conditions d'exploitation très difficiles en raison de l'état de vétusté avancée des installations et des équipements qui ne répondent plus aux normes de confort et de sécurité. El Aurassi ne pouvait pas continuer à fonctionner sans initier cette opération de rénovation pour au moins deux raisons : répondre aux objectifs du plan qualité-tourisme pour le développement de la qualité de l'offre touristique nationale et faire face aux autres « cinq étoiles » de la capitale. Le parc touristique du pôle Nord-Centre est estimé à 406 établissements hôteliers (soit environ 38 % du parc hôtelier national). Alger compte 140 hôtels avec une capacité estimée à 17 555 lits. Mais une grande proportion est inadaptée à la demande internationale. Plusieurs chaînes internationales, à travers des contrats de management, sont présentes en Algérie, à savoir le français Accor (Sofitel, Mercure, Ibis) et l'américain Sheraton Club des Pins en plus du Hilton. En fait, l'activité hôtelière repose en grande partie sur le tourisme d'affaires (80% du marché). Il s'agit des déplacements pour des relations commerciales et des relations avec et entre les administrations publiques de tous les niveaux, les déplacements pour des congrès, des colloques, des séminaires et des conférences ainsi que ceux pour des foires, des expositions et des salons spécialisés. Les comportements de voyage des touristes d'affaires et de congrès font qu'ils ont recours beaucoup plus que d'autres à des prestations touristiques commerciales (moyens d'hébergement, restauration et moyens de transport). Cela se traduit chez eux par une dépense moyenne quotidienne deux fois plus élevée que celle des touristes d'agrément et quatre fois plus élevée que celle des touristes visitant des parents ou des amis. La durée moyenne de séjour d'un touriste d'affaires est moins longue (2,8 nuitées) que celle d'un touriste de congrès (3,8 nuitées). Contrairement au tourisme d'agrément qui est concentré particulièrement durant les mois d'été, le tourisme d'affaires et de congrès fait sentir ses effets durant toute l'année. Le tourisme d'affaires reste néanmoins mal connu en raison de l'absence de statistiques détaillées et fiables. En réhabilitant les hôtels, le but recherché est d'appliquer les normes de gestion des chaînes internationales et d'avoir un personnel qui est mis à niveau périodiquement par un système de formation continue.