Chiens errants et intoxication alimentaire à Oued R'hiou Sûrement inquiétées par les 122 morsures de chiens errants et les dix cas d'intoxications alimentaires enregistrés durant ces premiers mois de l'année en cours dans différents coins de la localité de Oued R'hiou dans la wilaya de Relizane, la direction de l'établissement public hospitalier (EPH) Ahmed-Francis, semble décidée à prendre les devants et se préparer pour toute éventualité pouvant constituer un danger pour la santé publique. En effet, une réunion regroupant les chefs de service de l'établissement en question et les directeurs des EPSP s'est tenue en vue d'établir un programme de prévention. Kalaa manque d'équipements La population de la localité de Kalaa (daïra de Yellel) souffre de l'insuffisance d'équipements nécessaires à la vie quotidienne. Ainsi, l'on évoque que la nouvelle ville, créée non loin du site archéologique (vieux Kalaa) est dépourvue de réseau d'alimentation en eau potable sans parler de la détérioration de la chaussée. Selon une source proche de l'APC, l'agglomération de Semmar enregistre elle aussi un déficit en matière d'aménagement urbain. Au sujet du volet social, l'on apprend que les services techniques de la commune ont recensé plus de 844 logements précaires nécessitant des travaux de réhabilitation. Ceci, au moment où les populations des douars épars ont émis, jusque-là, 1101 demandes de logements ruraux. Cri de détresse d'un garde communal de Oued Djemaa Ayant fait l'objet d'un arrêt de justice l'obligeant à quitter le logement qu'il occupe depuis des années, après l'avoir acheté à son premier locataire, un garde communal, chef de famille de 5 membres, s'est réfugié sous une tente qu'il a dressée non loin de son ex-domicile. En effet, le problème est né suite à l'attribution dudit logement, sis à Oued Djemaa dans la daïra de H'madena, alors occupé, à un autre citoyen qui n'a pas hésité à saisir la justice pour le récupérer. Ainsi, en cette période des grandes chaleurs où les risques de prolifération des maladies sont imminents, cette famille vit dans des conditions lamentables : « Il vous est aisé d'imaginer le calvaire dont souffre ma famille. Ma famille et moi avons dû sacrifier tout pour acheter ce toit et nous voilà ainsi jetés dans la rue », déclare-t-il, les yeux en larmes.