Pour rallier le centre- ville, ces citoyens doivent se dégourdir les jambes en empruntant avec risque la voie ferrée, seul raccourci disponible pour atteindre la destination à temps. Dans les cas d'urgence, les habitants se trouvent obligés de louer des taxis clandestins. « Nous devons prendre le taxi le soir car le périple est risqué du fait de l'isolement de notre cité », disent-ils. Le quartier ne profite pas du plan de circulation des lignes du transport urbain récemment instauré. D'après les habitants, les autorités compétentes n'entretiennent que les quartiers à proximité des routes principales. Les résidents de ladite cité réclament une prise en charge sérieuse de leur problème. «C'est injuste ! Tous les quartiers de la ville ont bénéficié du transport en commun, sauf le nôtre», s'insurge un habitant de la cité.