La sélection nationale de karaté (kumité) a bouclé, hier au palais des sports Fabo de Pescara, sa participation à cette 16e édition des jeux méditerranéens qu'abrite l'Italie depuis le 25 juin dernier. Nos karatékas, après la participation sans consécration de Yacine Tissira (84 kg), Chaherazad Zioui (68 kg) et Hamza Aounallah (84 kg), ont pu décrocher une médaille de bronze remportée par Ilhem El Djou. Une moisson jugée satisfaisante par les membres du staff technique et le président de la fédération algérienne de karaté-do (FAKT). Selon le président de la FAKT, Aboubaker Mekhefi, « la participation algérienne est positive, dans la mesure où les athlètes engagés appartiennent majoritairement à la catégorie espoirs ». Tout en insistant sur le fait que le bilan aurait pu être meilleur n'était l'arbitrage, Mekhefi, nouvellement élu à la tête de la fédération, estime que « mes prévisions étaient de remporter trois bonnes médailles ». Et de poursuivre : « Toujours est-il que je demeure satisfait par la prestation de nos karatékas. Ces derniers vont, grâce à cette participation, gagné plus d'expérience après s'être mesurés à des adversaires de haut niveau (champions du monde et olympiques). L'autre objectif de cette participation méditerranéenne est la préparation du championnat d'Afrique (21-28 juillet 2009) et la joute mondiale en novembre de cette année. » Mekhefi n'a pas omis de rendre un grand hommage à tous les athlètes et à l'encadrement technique pour le travail effectué dans un laps de temps assez court : « Le mérite revient aux athlètes et aux entraîneurs. Ils ont su refaire leur retard dans un temps record pour représenter dignement le pays. Nous avons de la pâte, il faudra désormais donner les moyens nécessaires à cette équipe pour qu'elle puisse faire encore mieux dans l'avenir. » Aux yeux du président de la fédération, « ces jeunes karatékas ont le potentiel requis pour devenir des champions mondiaux ou olympiques, pour peu qu'ils soient efficacement pris en charge ». Dans ce sillage, le membre de l'encadrement technique, Tarek Admane, persiste à dire que « ces jeunes athlètes se doivent de contacter fréquemment le haut niveau pour progresser. Cela devra se faire au moins une ou deux fois par mois ». Le président de la fédération partage cet avis avec Admane, ancien médaillé des JM de Tunis et d'Almeria.