Les habitants de Boudjelal El Ghourf, un village situé à 3 km au nord de Naciria, ne cessent de vivre sous la menace permanente des fils électriques de haute tension qui passent au-dessus des toits de nombreuses maisons, notamment celles se trouvant au quartier de la mosquée. Cette ligne de 3000 volts se trouve à deux mètres de hauteur seulement des toits des maisons. Cet état de fait, qui dure depuis plusieurs années, a failli provoquer, à maintes reprises, l'irréparable. Ainsi, une femme, de passage, a échappé de justesse à une électrocution certaine après la rupture de deux fils électriques qui sont tombés par terre lors de la tempête du mois de mars dernier. « Depuis plus de sept mois nous sollicitons Sonelgaz pour venir à bout de ce danger permanent, mais en vain. Ils nous ont exigé une somme de 18 millions de cotisations afin de trouver une solution à ce véritable danger de mort qui nous guette quotidiennement. Le faible revenu des familles dont la majorité des membres est au chômage et la cherté de la vie nous laissent incapables de cotiser et rassembler une telle somme », témoigne Rabah, un habitant du village. Les citoyens réclament des pouvoirs publics une intervention en urgence afin de mettre un terme à ce danger de manière à préserver la vie des citoyens avant que l'irréparable ne se produise. Le même constat à Boumraou , un village sis à quelques kilomètres au sud du chef-lieu de la commune : les extensions des habitations en étages, une réalité provoquée par la crise aiguë de logement, a fait que les fils électriques qui traversent le village sont à même les toits de toutes les maisons. « Les terrasses des maisons sont devenues des endroits qui nous font peur de par le danger de mort que constituent ces fils », avance une femme habitant ledit village. Là aussi, lesa citoyens réclament une intervention rapide afin de trouver une solution urgente à ce problème. Un problème dû aussi à des constructions non surveillées. L'Etat a-t-il assumé toutes ses responsabilités ?