CHU Benbadis : Les hospitalo-universitaires poursuivent leur grève En grève depuis le 16 mai dernier s'agissant de la tenue des contrôles, examens et participation aux conseils scientifiques et autres comités pédagogiques, des dizaines de maîtres assistants, docents et professeurs en sciences médicales de la faculté de Constantine, ont clamé haut et fort lors d'un sit-in et d'une marche de protestation, organisés hier au niveau du CHU Benbadis, que «la grève est maintenue malgré les intimidations, menaces de représailles, ponctions sur salaire et mises en demeure brandies comme autant de menaces aux contestataires et grévistes». Et cela durera, a souligné le représentant du syndicat de ces deux corps de la communauté hospitalo-universitaire, «aussi longtemps que sera en poste le doyen de la faculté de médecine de Constantine». Président du syndicat des maîtres assistants en sciences médicales, le Dr Kitouni déplore vivement le silence radio du ministère de tutelle, incriminé «d'attentisme et de louvoiement, une position adoptée dans le but évident de gagner du temps et démobiliser la communauté universitaire qui n'est pas prête pour autant à céder le moindre pouce de terrain». Un comportement dénoncé avec la plus grande vigueur par cette dernière qui ne regrette pas moins la prise en otage de la communauté estudiantine, ballottée entre les deux parties concernées qui se rejettent la balle, chacune estimant avoir le bon droit de son côté. Un dialogue de sourds qui ne laisse malheureusement présager aucune sortie de crise. Bien au contraire, tout laisse à penser à un durcissement du bras de fer engagé entre le doyen de la faculté de médecine de Constantine et la communauté hospitalo-universitaire qui affiche plus que jamais sa détermination à aller jusqu'au bout de ses revendications. En d'autres termes, la grève persistera aussi longtemps que ne sera pas débouté l'actuel doyen de la faculté de médecine. Salon de l'emploi : Regards croisés universités-entreprises Entre l'université et l'entreprise, les initiatives de rapprochement se sont multipliées ces dernières années pour atteindre en 2010 une vitesse de croisière laissant à penser que ce mariage de raison allait couler des jours heureux grâce à une alliance fondée sur une série de passerelles lancée entre ces deux secteurs que tout sépare en fait, tant le fossé est grand entre les prétentions affichées par le monde universitaire et les entreprises incapables d'offrir grand-chose en retour. En effet, malgré une thématique offensive à souhait: «Regards croisés universités-entreprises, des formations pour quels emplois», le colloque international, organisé mercredi et jeudi, à l'université Mentouri de Constantine n'est pas parvenu à convaincre les sceptiques. Pour ces derniers, aussi longtemps que les offres d'emplois seront cantonnées dans les abysses de la demande exprimée par les nouveaux diplômés, toute tentative de rapprochement s'apparentera à un coup d'épée dans l'eau. Pour autant, conscients des enjeux de cette coopération souhaitée par les différents partenaires en lice, ceux-ci adressent néanmoins un coup de chapeau aux organisateurs de cet évènement qui alterne conférences, débats et travaux d'ateliers. ANIREF : Sept actifs sur huit concédés Hier, à la salle Massinissa, sise à El Khroub, a eu lieu la première opération de mise en concession d'actifs résiduels et excédentaires situés dans les zones industrielles et les zones d'activités de la wilaya, et ce, par le biais de l'Agence nationale d'intermédiation et de régulation foncière (Aniref). Des huit actifs proposés, sept ont été concédés, avec notamment un record concernant le terrain de 12 222 m2, anciennement occupé par l'EDGC, situé à la zone d'activités Rhummel, et qui, précision utile, était le seul des huit actifs pour lequel une activité de services était autorisée. Il a été adjugé pour 21,5 MDA (millions) de redevance annuelle, soit trois fois le montant de sa mise à prix initiale. Concernant l'actif pour lequel il n'y avait eu aucune offre, il s'agit d'une bâtisse ayant appartenu à la Somaco, située à la zone d'activités Zighoud Youcef, «ce qui était prévisible vu son accès difficile» , selon M. Boulakroune, directeur régional de l'Aniref.