Une jeune fille de 15 ans se noie Les éléments de la Protection civile ont repêché, avant-hier, du lac du barrage de la Fontaine des Gazelles, commune située à 35 km au nord du chef-lieu de la wilaya, le corps inanimé d'une jeune fille de 15 ans qui s'est noyée, semble-t-il, sous le regard des membres de sa famille qui n'ont rien pu faire. En effet, la fille, qui ne savait pas nager, aurait perdu pied en s'éloignant peu à peu de la rive, trompant ainsi la vigilance de ses parents et aurait coulé. Finalement, ce sont les plongeurs de la Protection civile qui sont arrivés, après beaucoup d'efforts, à remonter la dépouille de la jeune fille d'une profondeur de 15 m et l'ont transportée vers la morgue de l'hôpital de Biskra. Le gang de Chetma sous les verrous C'est avec un profond soulagement que les habitants de Chetma ont appris que la plupart des membres de la bande de cambrioleurs qui écumait les demeures de cette paisible agglomération, située à 7 km à l'est de Biskra, ont été mis hors d'état de nuire. En effet, selon des sources concordantes, la brigade de la gendarmerie de Chetma a dernièrement mis au moins 8 suspects sous les verrous suite à l'enquête en cours. Les mis en cause, presque tous des jeunes, étaient impliqués dans le cambriolage de pas moins d'une dizaine de maisons. L'agression la plus spectaculaire et la plus dangereuse a été celle dont a été victime un fellah, lequel, après avoir dîné, s'était rendu de nuit dans son exploitation pour procéder à l'irrigation de ses cultures. A peine arrivé, il reçoit de sa femme un appel au secours l'informant que des voleurs essayaient de s'introduire dans la maison. Il court chez lui et il est reçu par des coups de fusil de chasse tirés par un des cambrioleurs, juché sur la terrasse pour faire le guet. Blessé par plusieurs chevrotines, le fellah ne devra son salut qu'à l'intervention de ses voisins. Le Panaf' s'invite aux Ziban Des groupes de musique locaux de la wilaya de Biskra se sont joints aux formations de danse et de chant du Zimbabwe et de la Tanzanie pour animer les soirées du 17 et du 18 du mois en cours au théâtre de plein air de Biskra. Ainsi, de nombreuses familles et jeunes de la reine des Ziban, heureux de quitter la fournaise des appartements, ont découvert un aspect de l'art lyrique et chorégraphique africain et ont vivement applaudi les prestations de ces troupes qui leur ont permis, le temps de deux soirées, de renouer avec la culture africaine. B. M., H. M.