Il a ainsi répondu aux diplômés des universités étrangères, revendiquant l'équivalence de leur diplôme avec ceux de l'université algérienne, disant que cette question relève d'abord des commissions composées d'hommes de savoir et de science, qui doivent se pencher sur le dossier. «Nous avons entamé ce travail et 800 dossiers ont été approuvés sur les 1800 soumis au ministère. L'administration n'a pas le pouvoir de décider sur la reconnaissance d'un diplôme sur le savoir et la science, lesquels, par essence, sont de nature universelle», ajoutera-t-il. Dans un autre contexte, le ministre s'est réjoui en visitant le pôle universitaire de Fesdis (10 km au nord de Batna). Il n'a pas manqué de féliciter les autorités locales qui ont promis l'ouverture du campus en septembre 2010. Il faut rappeler que ce pôle, évalué approximativement à 65 MDA (millions), accueillera 24 000 étudiants, ce qui renforcera les capacités actuelles de l'université avec ses 55 000 étudiants. Il faut, néanmoins, noter un coup de colère du ministre contre un bureau d'étude engagé dans les travaux de réalisation de cet important pôle universitaire. Ayant remarqué un certain désordre sur le chantier, Rachid Haraoubia a émis des remarques qui coûteront certainement cher à cet organisme. à l'autre extrémité de la ville, le ministre visitera le pôle de Hamla où ont été érigés plusieurs équipements publics, dont une cité universitaire de 8 000 lits, outre la réalisation de plus de 5 000 logements, une école, un lycée et d'autres lieux de loisirs et de culture.