Dans une atmosphère énervante au quotidien, les guichets de la poste sont pris d'assaut chaque matin, en particulier à partir de la dernière semaine du mois, période où les versements de salaires et des pensions de retraite sont effectués. Les nombreux clients dans un va-et-vient incessant ne décolèrent pas, ils sont obligés de jouer du coude ou de poireauter à longueur de journée vainement sans avoir le moindre renseignement sur leur carnet de chèques postaux. Des commandes faites depuis des mois n'ont pas été satisfaites et les titulaires de comptes courant postaux, désarmés, se retrouvent impuissants devant cette situation des plus inextricables qui est du ressort exclusif de l'administration de la poste. Un père de famille rencontré au niveau du bureau de la poste situé en face de la place du 1er novembre de Médéa, très désolé, nous a déclaré : « qu'il a fait à deux reprises une demande de renouvellement du carnet de chèques depuis le début de l'année, mais sans résultat jusqu'à présent. » Et d'ajouter « qu'il y avait dans le cas d''espèce un dépannage par chèque « guichet » mais que cette faveur est réservée à une clientèle privilégiée de la poste. Pour que le receveur vous accorde une audience pour exposer votre cas, vous pouvez attendre !... ». Le client dans ces conditions se trouve coincé, alors qu'aucune issue n'est préconisée dans l'immédiat pour disposer de son argent.