Interrogé par la presse pour savoir si BP allait vendre ses actifs en Algérie, le ministre de l'Energie et des Mines a indiqué, jeudi en marge de la cérémonie de présentation des périmètres d'exploration, que «c'est en négociation avec Sonatrach» sans donner plus de détails. Questionné sur cette affaire, un représentant de la société britannique a indiqué que «BP n'allait pas quitter l'Algérie». BP est présente sur deux gisements de gaz, à In Amenas et In Salah, en partenariat avec Statoil et Sonatrach. Les deux gisements produisent chacun 9 milliards de mètres cubes par an, avec en plus 48 000 barils/jour de condensat et de GPL pour In Amenas. Elle est aussi présente sur le périmètre de Bourarhet (blocs 230-231) où elle poursuit ses activités de forage sur ce site très prometteur.Au mois d'août 2008, l'association Sonatrach-BP avait annoncé qu'une découverte de gaz avait été faite sur le forage Tin Zaouatine-1 (TZN-1) effectué par l'association Sonatrach-BP dont le contrat est entré en vigueur le 24 septembre 2005. Le puits, situé sur le périmètre Bourarhet Sud (blocs 230-231), dans le bassin d'Illizi, a produit à partir du réservoir cambro-ordovicien 11 220m3/h de gaz avec une pression de 1823 PSI sous duse 32/64. TZN-1 était le premier puits d'exploration foré par l'association Sonatrach-BP dans ce périmètre. Les réserves en place mises en évidence après la découverte annoncée par l'association Sonatrach-BP, au mois d'août 2008 dans le périmètre de Bourarhet Sud (blocs 230-231), sont estimées à plusieurs dizaines de milliards de mètres cubes de gaz, selon une source du secteur. Les volumes de gaz en place peuvent être plus importants, selon la même source. Il faut rappeler que selon les contrats signés par Sonatrach, la compagnie nationale des hydrocarbures dispose du droit de préemption en cas de vente des actifs par un partenaire étranger et ce, depuis le lancement du partenariat, en 1986. Interrogé par la presse sur les difficultés rencontrées sur le gisement de Hassi R'mel, M. Yousfi a indiqué qu'il n'existait aucune difficulté sur ce gisement. A propos du projet de raffinerie de Tiaret, le ministre a confirmé son maintien. Concernant le fait que le «Conseil national de l'énergie n'aurait tenu qu'une seule réunion depuis sa création, en 1998», le ministre s'est contenté de répondre que les réunions de ce conseil sont du ressort du chef de l'Etat qui, faut-il le rappeler, en est le président.