Dans son rapport sur le développement humain 2010 publié vendredi 5 novembre 2010, cette organisation onusienne relève non seulement des progrès dans bien des aspects du développement humain en Algérie mais aussi la cadence avec laquelle les progrès pour l'amélioration des conditions sociales dans le pays ont été réalisés. L'Indice de développement humain mesure le niveau moyen atteint dans trois aspects du développement humain: santé et longévité, accès à l'éducation et niveau de vie décent. Le rapport a classé les pays en quatre groupes: les pays à développement humain très élevé (42 pays), les pays à développement humain élevé (43 dont l'Algérie), ceux à développement humain moyen (42) et faible (42). Sur la base de ce critère, l'IDH de l'Algérie a été évaluée à 0,6777, sachant que le meilleur IDH au monde en 2010 a été réalisé par la Norvège avec un indice de 0,938, la note parfaite étant 1. A la lecture de ce rapport, il est constaté que l'IDH de l'Algérie est supérieur à l'IDH moyen de l'ensemble des pays arabes qui est de 0,590, ainsi que l'IDH moyen mondial évalué à 0,624, classant l'Algérie à la 84e place sur 169 pays. Par ailleurs, le PNUD observe que sur la base du rythme avec lequel l'amélioration de l'indice de développement humain a évolué entre 1980 et 2010, l'Algérie est parmi les dix premiers pays les plus rapides. En effet, note le rapport, l'IDH de l'Algérie est passé de 0,443 en 1980 à 0,537 en 1990 et à 0,602 en 2000 avant de s'établir à 0,6777 en 2010. Allant dans les détails des critères pour calculer l'Indice de développement humain, le PNUD indique que l'Algérie consacre 4,3 % de son PIB à l'éducation, 3,6 % à la santé et 0,1 % à la Recherche et Développement, le PIB étant de 276 milliards de dollars à raison de 4.854 dollars par habitant. Parmi les multiples paramètres ayant servi de base de calcul de l'IDH du pays, le rapport cite aussi l'espérance de vie qui est passé à 73 ans, le taux de mortalité des enfants de moins de 5 ans qui est de 41/1.000 naissances vivantes, les naissances assistées par un personnel médical étant de 95 %, et la population sans électricité qui est de seulement 0,6 %.