Dans les agglomérations de Massinissa, Hamma Bouziane, Ali Mendjeli et Aïn S'mara, la tension demeure encore vive et des jeunes continuent à bloquer les routes avec des pneus et à racketter les automobilistes, les obligeant à payer un droit de passage. A Békira, un groupe d'islamistes voulant s'opposer à des émeutiers qui ont fermé la route, ont été roué de coups et ont du prendre la poudre d'escampette. Même si elle semble s'estomper de jour en jour, la réaction violente des jeunes émeutiers a semé une panique qui n'est pas près de se dissiper. Les Constantinois vivant dans ce climat de peur, et devant l'ampleur des saccages et des dégâts enregistrés, sont obligés de se barricader tôt chez eux. En outre, au-delà du fait relevé que les émeutiers choisissent la nuit pour sortir, ils s'attaquent aux institutions bancaires et aux postes, là ou il y a de l'argent, mais à défaut d'y parvenir, ils ferment les routes et extorquent de l'argent aux automobilistes.