Ce sit-in a été organisé à l'appel de leur section de wilaya activant sous la chapelle du Syndicat d'entreprise des travailleurs de l'éducation (SETE) affilié à l'UGTA. Les manifestants exigent «le versement de 16 mois d'arriérés de salaires, le paiement des rappels des indemnités d'expérience pour les agents de sécurité et la prime de rendement liée au retard d'alignement d'échelon depuis 2003». Ils demandent aussi «l'indemnisation des travailleurs réquisitionnés durant les examens, l'application de la note de titularisation, le versement d'un mois de salaire de réserve, l'ouverture de postes budgétaires et l'organisation d'un mouvement de personnel». «Ces revendications ont été formulées lors du conseil de wilaya de notre corporation qui s'est réuni le 19 avril», explique Ounali, secrétaire général de la section de wilaya. «Nous exigeons la satisfaction de ces doléances avant l'entame des examens, faute de quoi nous serons contraints de boycotter ces épreuves», met en garde ce responsable syndical. Les corps communs et les ouvriers professionnels comptent également tenir un rassemblement, le 4 mai prochain à Alger, pour réclamer la satisfaction d'une autre série de revendications d'ordre national. Il s'agit de «l'intégration dans le statut de l'éducation, la généralisation des augmentations des salaires et des primes de rendement à hauteur de 40% au lieu des 25% en vigueur avec effet rétroactif depuis janvier 2008». Cette plateforme nationale inclut également «le relèvement du point indiciaire à 100 DA, l'abrogation de l'article 87 bis de la loi 90-11, la réinstauration des primes de permanence et de bonification et enfin la titularisation des contractuels, des ouvriers professionnels et des agents de sécurité». Il est à signaler que Béjaïa compte quelque 3000 fonctionnaires relevant des corps communs et des ouvriers professionnels.