Le légendaire festival de Woodstock, point d'orgue de la culture hippie, fêtait cette semaine ses quarante ans. Ce gigantesque évènement qui a eu lieu du 15 au 18 août 1969 aux Etats-Unis, sur des terres fermières près de Woodstock dans l'Etat de New York, devait à la base accueillir 50 000 participants avec ce slogan : « Trois jours de paix et de musique. Des centaines d'hectares à parcourir. Promène-toi pendant trois jours sans voir un gratte-ciel ou un feu rouge. Fais voler un cerf-volant. Fais-toi bronzer. Cuisine toi-même tes repas et respire de l'air pur ». Mais ce sont 400 000 personnes qui se sont déplacées au vu de l'affiche de géants du rock programmés, citons notamment les Who, Jimi Hendrix, Janis Joplin, Joe Cocker, Ravi Shankar, Crossby, Stills & Nash, ou encore Carlos Santana. Pour l'anecdote, l'évènement a créé un énorme embouteillage, l'un des plus grands de l'histoire des Etats-Unis, et certains artistes restés bloqués ont dû être emmenés par hélicoptère sur le site. A partir du moment où les barrières ont cédé sous le poids des festivaliers, le festival a été déclaré gratuit. Jimi Hendrix a clos le festival le 18 août à l'aube devant les 30 000 personnes restantes sur un terrain complètement dévasté par la pluie et la boue. Un bilan musical plutôt catastrophique si l'on considère les problèmes d'organisation et de sonorisation de l'évènement. Mais ce que l'on retiendra, c'est le phénomène culturel gigantesque, emblématique de la contre-culture des années 1960, avec son slogan « Peace And Love », ses protestations anti-guerre du Vietnam, et ses substances plus ou moins toxiques. Pour un revival soft de Woodstock, rendez-vous le 12 septembre au Glazart, Porte de la Villette à Paris. Dress code : hippie ou... nu ! Et au programme, le mix de DJ Zebra qui revisitera la BO de Woodstock, le Cinémix de DJ Oof, et les concerts du guitariste Byron Holmes, de Sheetah et les Weismüller ou encore de Dom Thomas. Le tout dans le cadre psyché d'une expo d'affiches des années 1966 à 1970. Et puis, un best of spécial Woodstock, avec une sélection des moments forts en musique et en images : la voix unique de Janis Joplin sur Work Me Lord : le rock de The Who avec My Generation : Born On The Bayou de Creedence Clearwater Revival : Jimi Hendrix qui clôt le festival, avec Fire, et son interprétation très « personnelle » de l'hymne officiel américain : Fire : The Star Sprangled Banner (National Anthem). Par : In Premiere.fr