Dans le cadre des activités culturelles organisées par l'Institut Cervantès et l'ambassade du Royaume d'Espagne à Alger, la fondation Conservatorio Flamenco Casa Patas a présenté le spectacle de flamenco de la Bailaora Mónica Fernández «Antojo», dirigé par gabriel de la Tomasa à la Salle Aurrès (Hôtel Sofitel Hamma Garden).Monica Fernández a consacré toute sa vie au flamenco, depuis qu'elle a commencé ses études à Barcelone, sa ville natale. Elle a travaillé pour de grandes compagnies mais aussi avec ses propres productions, comme professeur et danseuse. Elle a interprété dans la vidéo «Corazón Partio»d'Alejandro Sanz et dans le monde de la mode avec Francis Montesions. Titulaire de Real Conservatorio de Séville, elle continue sa formation dans différentes disciplines comme Español Clásico et Flamenco avec des maestros, en l'occurrence Manolete, Merche Esmeralda, Ciro, Javier Latorre, Antonio Canales. Elle a fait partie des compagnies les plus prestigieuses comme «La Chana» et «Manolete». En 2006, elle monte son propre spectacle «Antojo».La Bailaora Mónica Fernández a présenté plusieurs spectacles à l'ouest du pays, notamment à Mostaganem, Oran et Tlemcen, invitée dans le cadre de la semaine culturelle espagnole. Jupe longue, accords de guitare, regard de braise, danse expressive par excellence, le flamenco met en jeu toutes les parties du corps, de la pointe des pieds jusqu'aux yeux. Pour les hommes, le flamenco consiste essentiellement à frapper le sol avec le talon. On appelle ce mouvement le zapateado. Par contre, le flamenco des femmes se caractérise davantage par l'expression du corps et le mouvement des mains. Généralement improvisé, il est parfois accompagné par le jaleo, un ensemble de jeux rythmiques des doigts, de frappements de mains et des chants. Le flamenco se veut une danse intense et théâtrale, qui exprime à la fois la souffrance et de la joie. Apparu à Séville au début du XIXe siècle, le flamenco est né de la rencontre entre les traditions gitanes et la musique folklorique andalouse. Inspiré également des rythmes de la musique des populations noires, des mélodies arabes et des chants religieux juifs, «le flamenco est une des parties les plus importantes de la culture tsigane en Espagne», nous explique la directrice de la fondation Conservatorio Flamenco Casa, Patas Begoña Fernandez.