Le dénommé B.Kamel a comparu, hier, devant la cour d'appel sous le principal chef d'accusation de trafic de stupéfiants. Selon les faits relatés à travers la lecture de l'arrêt de renvoi, ce prévenu a été alpagué en mai dernier au centre-ville par les éléments de la police judiciaire. L'interpellé était en possession de 63 comprimés de marque Diazépam, un puissant sédatif prescrit contre les maladies nerveuses. Les résultats des investigations menées par les enquêteurs ont fait ressortir que le mis en cause s'approvisionnait chez un narcotrafiquant qui écumait le faubourg d'El Hamri. Inculpé pour commercialisation de drogue, il a été jugé en première instance par le tribunal correctionnel de la cité Djamel qui l'avait condamné à une peine de 10 ans de prison ferme. Son avocat ayant interjeté un appel, l'affaire a été rejugée hier. A la barre, l'accusé a déclaré : « Les stupéfiants trouvés en ma possession étaient destinés uniquement à mon usage personnel. Je souffre depuis sept ans d'une maladie nerveuse. » Le représentant du ministère public a requis le maintien de la peine initiale. Le défenseur a mis l'accent sur la nécessité d'une prise en charge médicale pour son mandant qui, dit-il, « a besoin en urgence d'un traitement draconien prescrit par un neurologue ». Il a conclu en demandant le bénéfice de larges circonstances atténuantes.