Un salarié, père de famille, en l'occurrence Abdelhamid Bouadjimi, menace de mettre fin à ses jours dans le cas où l'entreprise Endimed où il exerçait en tant que chef d'agence par intérim, à Zerizer (wilaya d'El Tarf), ne procède pas à la levée de la décision de sa suspension et du retrait de la plainte à son encontre. Il a averti ses proches et ses voisins qu'il est au bord de la déprime et qu'il risque de se suicider parce qu'il est victime, selon ses déclarations, d'une «machination de la direction de l'Endimed dans le but de cacher des carences en matière de gestion des médicaments au niveau de l'agence Endimed de Zerizer». Pour preuve, le parquet de Drean, dans la wilaya d'El Tarf, saisi à la suite d'une plainte de la direction de l'Endimed de Annaba l'accusant de dilapidation de deniers publics, a purement et simplement classé cette affaire. « En voulant mettre de l'ordre dans la gestion de l'agence Endimed de Zerizer en procédant à l'assainissement des produits pharmaceutiques en voie de péremption, mes rapports ont commencé à se détériorer, surtout lorsque j'ai demandé des factures et d'autres documents», a fait savoir Abdelhamdi Bouadjimi qui avait déjà organisé un sit-in de protestation avec sa famille au siège de l'entreprise Endimed à Annaba dans le but d'attirer l'attention des pouvoirs publics sur sa situation. Nos tentatives de joindre la direction de l'entreprise pour avoir son point de vue sur cette affaire ont été vaines.