Dans cette chronique initiée à l'occasion de la rencontre Algérie-Zambie, ultime rempart des Verts, Lounes Gaouaoui, nous décrit une journée de stage. Bonne lecture. J'ai programmé l'arrivée au regroupement le 31 août, avec mon ami et partenaire (en club et en sélection) Samir Zaoui. Nous sommes arrivés ensemble au cercle militaire de Beni Messous vers 15h30. Djahid Zefzef et Walid Sadi étaient là avant tout le monde. Ce sont eux qui ont accueilli les joueurs à leur arrivée. Je loge au 5e étage en compagnie de mon ami Nassim Ousserir ; nous partageons la chambre depuis quelques années. Dans le couloir, j'ai croisé le garde matériel qui distribuait les équipements individuels pour les entraînements. Le stage a déjà débuté avant que je ne pose mon sac dans la chambre où Nassim faisait la sieste. Bonne nouvelle. Je peux « naviguer ». Internet est un outil indispensable pour nous les joueurs, surtout lors des stages et déplacements. Après un bref repos réparateur, c'est l'heure de rejoindre le groupe au niveau de la réception. Je retrouve mes coéquipiers avec grand plaisir. On se salue, on prend des nouvelles du métier et de la famille. Le tout dans une ambiance bon enfant. Le groupe vit bien ensemble. L'ambiance est décontractée. La pression attendra encore un peu. L'appel du muezzin met fin aux heureuses retrouvailles. Hocine Achiou conduit la prière du maghreb. Tous les joueurs font la prière derrière celui qui a provoqué le malheur de l'Egypte à Sousse, en 2004. Cet exploit, réalisé ensemble avec Antar Yahia, Mansouri, Ziani (les survivants de la CAN 2004) a soudé le groupe. Il est temps ensuite de passer à table pour rompre le jeûne. L'incontournable chorba ouvre le repas sportif préparé pour la circonstance. De la pause on passe au petit écran et aux feuilletons du Ramadhan. Ce moment de convivialité est partagé avec bonheur par tous. De temps en temps, des remarques et blagues fusent et détendent un peu plus l'atmosphère. 20h45, tout le monde se met en tenue pour la première séance d'entraînement du stage. Le terrain de Beni Messous est à proximité du cercle militaire. La séance est bien planifiée. Nous n'avons pas trop « souffert ». Il est vrai que nous avons pris le rythme des entraînements en soirée avec nos clubs respectifs. Retour à l'hôtel. C'est le moment de récupérer des efforts fournis quelques instants auparavant. Côté infirmerie, rien à signaler de particulier. La première séance s'est bien passée. En attendant le s'hor programmé à 2h, on replonge dans internet et la télévision. Le dernier repas partagé, chacun rejoint sa chambre pour plonger dans les bras de Morphée en prévision de la séance programmée pour le lendemain. Avant d'éteindre la lumière, je consulte le programme de stage préparé par le staff technique. Si je le désire, en dehors de la séance collective du soir, toujours à la même heure, 23h, je peux aller sur le terrain vers 17h ou me diriger vers la salle de fitness. C'est laissé au libre choix des joueurs. Pour l'instant, j'opte pour le sommeil réparateur. Demain, il fera jour...
