Ainsi, il y a deux jours, la RN10 – Constantine/Tébessa a été bloquée par des citoyens qui considèrant que les prix des lots de terrain sont hors de portée, exigent la révision à la baisse du prix du mètre carré. Hier, de 8 h à 12 h, des habitants des douars de Aïn ferhat ont, à l'aide de pneus et de branchages brûlés, fermé la même voie à la circulation. De nombreux automobilistes ont été contraints de faire de grands détours pour rejoindre leur destination. Les manifestants revendiquent la connexion au réseau électrique. Les responsables locaux se sont déplacés sur les lieux pour faire revenir à de meilleurs sentiments les protestataires, d'autant que le programme d'électrification des campagnes se poursuit selon un planning préétabli, et ce compte tenu de la densité de la population des hameaux. Par ailleurs, le même jour, des citoyens de Aïn Beïda ont fermé la route de Constantine, réclamant une rapide attribution des logements sociaux. Plusieurs centaines de logements type L.S.L sont achevés mais non encore raccordés aux différents réseaux. A noter que Aïn Beïda est la ville qui souffre le plus de la crise du logement. En effet, pas moins de 18 000 demandes s'entassent dans les services de la daïra, et les actuels programmes dont a bénéficié la cité des Haractas ne résorberont que partiellement la crise.