Electrification Ce sont les habitants des 44 et 56 Logements RHP de Dhalaâ qui viennent d'être raccordés à l'électricité, apprend-on d'une source officielle, le 13 février courant. Pour rappel, la ville de Dhalaâ, considérée comme une daïra pauvre en raison du chômage qui y sévit, a bénéficié de nombreux programmes entrant dans le cadre de la résorption de l'habitat précaire. Au début de la saison d'hiver, 100 logements sociaux ont été attribués aux citoyens méritants. Lesdits logements étaient déjà raccordés à l'électricité, contrairement aux 236 de Meskiana, dont les bénéficiaires avaient manifesté leur mécontentement. Cela étant, l'électrification au niveau de la wilaya d'Oum El Bouaghi avait atteint en 2003 le taux de 85% pour les zones urbaines et 80% pour les zones rurales. Le taux concernant le raccordement au gaz naturel était de 53%, en attendant la connexion à cette source énergétique, des agglomérations de Sidi R'ghiss, Bir Rogaâ et Bir Ouenès, toutes trois situées sur l'axe routier de la RN 10, reliant Constantine à Tébessa. Réhabilitation Plusieurs opérations visant à réhabiliter le patrimoine de la ville de Aïn Beïda ont été lancées. Il s'agit notamment de la rénovation de la salle des fêtes de la ville dont la construction remonte à 1844. Conçue à la manière d'un panthéon, la salle a une capacité de 500 places. Délaissée depuis les années 1980, elle a subi la patine du temps, tout comme l'a supportée l'église située à sa droite et dont l'édification remonte à 1868. Les deux édifices sont déclarés patrimoine national et c'est pourquoi ils font l'objet d'une attention particulière de la part des autorités. Rien que pour la réhabilitation de l'église, il est prévu une enveloppe de 1,9 milliard. Une fois les travaux achevés, elle servira de bibliothèque municipale. Par ailleurs, l'ancienne mairie et le tribunal d'instance auront droit à un lifting et feront partie du complexe culturel de la ville des Haractas. Rappelons que la salle An Nasr (ex-Le Phare) est toujours opérationnelle. Son gérant Lazhar Amara, grand amoureux du 7e art, tente tant bien que mal d'ancrer les traditions cinématographiques a,0u sein de la ville, ciblant surtout les écoliers et les collégiens. Et ça marche !