A défaut d'une ligne ferroviaire, comme cela était prévu de longue date, la ville côtière de Ténès aura une nouvelle voie terrestre en parallèle à la RN 19, reliant la daïra au chef-lieu de wilaya, sur une distance de 50 km. Le projet, qui a été inscrit par le ministère des Travaux publics, est motivé par des considérations socioéconomiques et par la place stratégique qu'occupe cette partie de la wilaya dans le centre-ouest du pays. La nouvelle liaison autoroutière, comme on l'appelle au niveau des services de la DTP, s'étendra jusqu'à Tissemsilt, en passant par des régions de l'Ouarsenis, telles que Boucaïd, Bordj Bounaâma et Lardjem. Une enveloppe de 60 milliards de centimes a été dégagée pour l'étude technique de cette opération qui sera chapeautée par la direction des travaux publics de Chlef. Selon des sources sûres, l'ouverture des plis a eu lieu le 1er septembre et déjà plusieurs soumissionnaires étrangers, dont des Coréens, des Français et des Canadiens, se bousculent au portillon pour décrocher le marché en question. La population a accueilli avec satisfaction ce projet qui permettra sans doute de désengorger le nord et le sud du Cheliff, ainsi que les zones frontalières avec Mostaganem et Tipaza, et de les raccorder à la nouvelle autoroute qui passe par Chlef sur une distance de 55 km. Cette voie desservira également le port commercial de Ténès qui demeure le principal poumon économique de la région, tout comme elle contribuera à la relance et au développement du tourisme le long des côtes qui jalonnent cette coquette ville. Des instructions ont été données par le ministre des Travaux publics, Amar Ghoul, lors de ses différentes visites dans la région, pour exécuter ce projet dans les délais et assurer les jonctions nécessaires avec les grandes voies de communication du pays.