« Les apparences sont trompeuses » : dixit le célèbre proverbe dont le sens reflète on ne peut plus clairement la réalité du Chabab de Belouizdad. Ce dernier, en dépit du fait d'avoir renoué avec les titres après sa victoire finale en coupe d'Algérie la saison passée, traverse une grave période de turbulences. Les caisses du club phare de Laâqiba sont au sec. Pis, le problème ne cesse de prendre des proportions alaramantes. Le président Mahfoud Kerbadj met en avant les difficultés financières du Chabab. Il dénonce : « Je ne peux plus continuer à cacher le soleil avec le tamis. La situation du CRB est critique, le club couve une crise financière latente. Les autorités locales ne font rien pourt aider le CRB. Malgré le fait d'appartenir à trois APC (Belouizdad, Sidi M'hamed et El Madania), mon club ne perçoit pas de subventions. C'est une situation insupportable. Je ne peux emprunter à chaque fois de l'argent pour subvenir aux besoins de sa gestion. Je n'ai même pas de quoi payer le prochain déplacement en championnat. » Désappointé, le président des Rouge et Blanc dit sentir la machination pour freiner le club dans son élan. « J'ai comme l'impression qu'on veut détruire ou faire disparaître le CRB. Nous travaillons dans l'illégalité dans la mesure où nous n'avons pas encore reçu l'agrément. C'est vraiment pénalisant. Suite à quoi, Sonatrach s'abstient à nous débloquer la subvention depuis deux ans », précisera encore Kerbadj, non sans menacer de quitter le Chabab si cette situation venait à perdurer. Notre interlocuteur démentira, par ailleurs, l'information selon laquelle le CRB s'apprête à récupérer Fayçal Badji dans le cadre de la dérogation de la FAF au profit des joueurs chômeurs. « Je rencontre régulièrement Badji, mais à titre amical. Il n'a jamais été question de le recruter », déclare Kerbdaj, avant de réitérer son intérêt pour le défenseur Bellat. « Je dois le rencontrer la semaine prochaine pour finaliser la transaction avant la date butoir (30 septembre). S'il revoit à la baisse ses prétentions salariales, je l'engagerai », conclut-il.